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Chloé Foex

Paysage de Scission Installation / Draps, peinture acrylique, lazer de niveau, plomb, vidéoprojeteur, dispositif olfactif / 2020

 Il se trouve ici un jeu sur la bipolarité d’un monde organique et technologique, l’approche analogique des deux entités. Les tracers noirs sur le support de dessin formulent des courbes algorithmiques d’un paysage qui peut nous évoquer celui de montagnes ou bien d’un électrocardiogramme. Il fait écho par ses lignes croisées et démultipliées à l’écriture robotique, un langage irrégulier, qui peut être issu d’un clavier d’ordinateur, d’un programme, d’un monitoring, à la fois évocateur de spontanéité, inconscience et machinique. Le questionnement relève également de l’exploration curieuse archéologique d’un monde ou chirurgical par la découpe d’une forme, d’un relief ou d’une perspective. La représentation de l’espace se fait dans des lignes continues et discontinues : à la fois contour et remplissage, dessin et écriture, relief et plan unidimensionnel. De manière plus psychologique et inconsciente, la fente rouge (du lazer) renvoie à « l’origine du monde », l’émergence sanglante de vies, un paysage utérien.

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